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Chanson satirique écrite à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de Séoul 1988.
Paroles :
Les athlètes courent à poil dans les rues
Les athlètes sont balaises comme des chars à Panzer
Les athlètes sont gonflés, ils carburent à l’éther
A 420 chrono, ligne droite des Hunaudières
Ils nagent et plongent comme Johnny Weissmuller
Les athlètes vivent à fond, noyés par le grand air
Forme optimale, gavés aux épinards
Les athlètes seront-ils fins prêts pour le grand soir?
Veuillez prendre place
A vos starting blocks
La tension qui monte
La sueur qui coule
Et en avant, les prétendants
Les outsiders et les favoris
Quand nous lâchons les fauves, le public doit frémir
Quand je suspens culmine le peuple doit pâlir
Souffrir à mort, pour un record
Repousser les limites, faire tomber les chronos
Allez les verts, jaunes, rouges, du sang, du speed
Une performance unique, montée d’adrénaline
Oh qu’ils sont beaux
Oh qu’ils courent vite
Ils sont l’élite de nos troupeaux
Les athlètes sont aux hommes ce que nous sommes aux larves
Ils n’ont pas leur pareil pour attirer l’oseille
Ils sont comme du béton, bâtis comme des bunkers
Au 400 mètres nage libre, ils nagent comme des sardines
Ils courent plus vite, toujours toujours en rond
Comme commandant Cousteau court après les poissons
Ils vont plus loin, toujours toujours plus loin
Comme Paul-Emile Victor court après les pingouins
Les athlètes n’ont plus d’cervelle
Les athlètes se sentent allégés
Ils vont plus vite, ils évitent de penser
Gain de temps et d’énergie